Quand le Fantôme de Jean-Michel Blanquer remonte arbitrairement les notes du baccalauréat !
Jusqu’ici, il était possible de relever des notes, mais cela se faisait dans le cadre d’une commission d’harmonisation et sous la responsabilité du correcteur ou de la correctrice. On peut donc s’interroger sur les critères et les méthodes qui prévalent à ces modifications, qui illustrent une nouvelle fois le manque de transparence au sein de notre institution et le manque de confiance envers les agent·es de notre ministère. Le tout remettant en question la souveraineté des jurys.
On constate de plus des différences entre disciplines, toutes n’ayant pas eu recours à ce procédé, ce qui marque une rupture d’égalité entre les candidat·es.
Cette
affaire décrédibilise un baccalauréat déjà fortement dévalorisé, dans
un contexte où il perd – officieusement – son statut de premier grade
universitaire du fait de parcoursup et de la généralisation de la
sélection dans l’accès au supérieur.
Ces
pratiques montrent une nouvelle fois l’impasse dans laquelle les
réformes des lycées, du baccalauréat et de l’accès à l’enseignement
supérieur ont placé notre institution, aggravant les inégalités,
multipliant les bricolages (Projet Local d’Evaluation, arlésienne des
mathématiques, errements du contrôle continu…) et allant jusqu’à des
pratiques opaques qui ne font qu’aggraver un peu plus les choses.
La CGT Éduc’action
revendique l’abandon de ces réformes, le retour à un baccalauréat en
épreuves terminales en fin d’année scolaire, premier grade universitaire
donnant accès au supérieur sans sélection. Elle revendique également un
projet d’École en rupture avec la logique de la mise en concurrence des
élèves et des personnels.
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