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Marche unitaire contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques ! Manifestation samedi 23 septembre à 14h à (départ à Victor Hugo)

Le 27 juin, le jeune Nahel était tué par la police. Il était la 15e victime d’un tir mortel pour « refus d’obtempérer » depuis le 1er janvier 2022 quand on en compte seulement un en Allemagne en dix ans. Cette exécution a entrainé plusieurs nuits de révoltes urbaines et un déploiement de forces sans précédent avec 45000 policiers et gendarmes, l’utilisation du RAID, du GIGN, d’engins blindés, de drones…
La répression a été féroce avec près de 4000 interpellations (dont plus de 1000 mineurs), deux décès et des mutilations irréversibles suite à des tirs de LBD. Macron a obtenu ce qu’il avait érigé en priorité absolue, « le rétablissement d’un ordre durable ». Mais à quel prix…
Le meurtre de Nahel a, une nouvelle fois, mis la lumière sur des violences policières injustifiables et un racisme systémique qui touche fortement les forces de l’ordre. Une situation encouragée par les déclarations factieuses de certains syndicats de police et une culture de l’impunité pour les auteurs de violences policières entretenue par l’institution (Le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police, le Directeur Général de la Police) et qui remet gravement en cause l’État de droit.
Obsédé par le maintien d’un système inégalitaire qui profite aux ultras-riches et précarise la grande majorité de la population, le pouvoir emploie des méthodes autoritaires pour briser toute contestation. Les entraves aux libertés publiques se multiplient et sont significatives de cette dégradation, avec des interdictions de manifestations,
une doctrine du maintien de l’ordre dénoncée par de grandes institutions internationales, des tentatives de dissolution d’associations…
Les libertés syndicales sont durement bafouées avec une criminalisation toujours plus forte des actions -en particulier celles de la CGT - et qui s’accélère depuis le passage en force de la réforme des retraites. La convocation par les gendarmes de Sébastien Menesplier membre de la direction nationale de la CGT, ou la mise en examen de David Bodin, secrétaire de l’Union
Départementale CGT des Deux-Sèvres, montrent qu’une ligne rouge a été franchie. 
Les dégradations de services publics, de commerces, particulièrement dans les quartiers populaires, commises à la suite du décès de Nahel, ont détérioré encore davantage les conditions de vie et de travail. La CGT alerte depuis plusieurs années sur les ravages des politiques d’austérité et de précarisation. 
Dans un contexte de forte inflation et de recul du pouvoir d’achat, Macron poursuit une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite, aggrave les inégalités sociales et piétine notre modèle social en stigmatisant les plus faibles avec des réformes destructrices (accès réduit aux prestations sociales, à l’assurance chômage).
La CGT exige des réponses immédiates et dans l’urgence :
• Abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
• Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
• Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
• La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
• Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux ;
• Le respect des libertés syndicales, du droit de grève, du droit de manifester et de la liberté d’expression.

L'Intersyndicale de l'académie de Grenoble toujours contre la réforme de la voie professionnelle

Non au SNU et à la militarisation de la jeunesse !

Bien que le gouvernement ait retiré le caractère obligatoire du SNU pour l’instant et face à la mobilisation de la jeunesse contre la réforme des retraites, il restera toujours ce stage n’est ni plus ni moins qu’une mise au pas de la jeunesse. Une fois de plus, ce gouvernement avance son plan réactionnaire pour la jeunesse.

Communiqué Intersyndical : Réforme des retraites, « Pacte enseignant » Macron-Ndiaye : c’est toujours NON !

Les organisations syndicales de l’Éducation nationale partagent l’appréciation des confédérations et organisations syndicales interprofessionnelles qui, dans leur communiqué « Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social » indiquent suite aux manifestations du 1er mai : « Cette 13e journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé. »


Rendez-vous au meeting organisé par la CGT Isère, mardi 28 février

La CGT Isère organise un meeting retraite mardi 28 février à la Halle Clemenceau (40 Boulevard Clemenceau
38100 Grenoble).

Nous accueillerons lors de ce meeting Annie JOLIVET, économiste, Catherine PERRET (négociatrice CGT) et Emmanuel DOCKES (juriste) pour nous fournir à toutes et tous plus d'éléments à opposer à cette contre-réforme.

Des stands, buvettes et sandwichs seront disponibles sur place.  Venez nombreuses et nombreux !

Mercredi 1er Mars, retrouvons-nous pour préparer la suite !

L'intersyndicale nationale a déjà annoncé que les 7, 8 et 9 mars seront des journées où le pays sera bloqué.
Retrouvons nous à la Bourse du travail (32 avenue de l'Europe, Grenoble) pour décider des suites et des modalités du mouvement dans notre académie !

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