Le premier point abordé a été la question des contrôles en cours de formation (CCF). Ce mode de certification, généralisé depuis la réforme du bac pro 3 ans en 2009, remplace l’évaluation terminale. Il est dénoncé par les enseignants au motif qu’il abaisse le niveau de qualification et casse le cadre national du diplôme.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, rien ne change vraiment à cette rentrée 2014. Pire, le MEN prévoit de remplacer l’épreuve ponctuelle de français et d’histoire géo du diplôme intermédiaire (BEP ou CAP), par un CCF. La CGT Educ’action revendique l’abandon des CCF.

La durée des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) reste inchangée. La raison invoquée est qu’une réduction des PFMP irait à l’encontre du discours politique actuel sur la promotion de l’apprentissage présenté comme une voie d’excellence.
La CGT Educ’action revendique la réduction des PFMP au bénéfice d’heures d’enseignement.

Pour la CGT Educ’action l’apprentissage est une voie de formation discriminatoire et inégalitaire.
Pour développer l’apprentissage, le gouvernement veut imposer la mixité des parcours et des publics (apprentis, élèves, stagiaires de la formation continue) dans les établissements scolaires.
La CGT Educ’action dénonce cette mise en concurrence déloyale avec la formation initiale sous statut scolaire.

Pour défendre le service public de formation initiale et contre la perte d’identité des LP, la CGT Educ’action appelle les personnels à voter CGT lors des élections professionnelles qui se dérouleront du 27 novembre au 4 décembre 2014.