La réforme des rythmes scolaires s’inscrit dans une perspective annoncée du gel de la dotation globale de fonctionnement pour 2014 et 2015. Mais si l’inquiétude des collectivités locales porte davantage sur le surcoût occasionné par sa mise en œuvre, la Fédération CGT des services publics tient à souligner qu’elle génère également des craintes, aussi bien chez les enseignants que chez les agents de la fonction publique territoriale concernés qui interviennent tant sur le temps scolaire que périscolaire (ATSEM, animateurs, auxiliaires de vie scolaire...).

Pour la CGT, cette réforme ne peut être mise en œuvre sans une transformation de l’organisation du temps scolaire en lien avec les contenus et finalités de l’Éducation.

Pour mener à bien les transformations dont l’école a besoin, « il faut un projet éducatif ambitieux et une véritable loi d’orientation qui ne se limite pas à quelques mesures de saupoudrage », précise la CGT des Services publics.