Changer de rythme mais sans dégrader les conditions de travail !
Communiqué de la CGT Educ'action nationale (UNSEN)
Le ministre de l’Education nationale, suite au rapport de synthèse sur la concertation pour une "refondation de l’Ecole", a annoncé que les cours des élèves de l’école primaire se dérouleraient, dès la rentrée 2013, sur neuf demi-journées de classe. Il a, par ailleurs, précisé qu’ "aucun enfant ne sera dehors avant 16h30 au minimum" et que le périscolaire devra donc être développé. Le ministre souhaiterait qu’il soit confié en priorité aux enseignants...
Pour la CGT-Éduc’action,
il n’y a pas d’antagonisme entre respect du rythme de l’enfant et
respect des conditions de travail des personnels. Par ailleurs, toute
modification des rythmes scolaires ne peut se faire que dans un cadre de
transformation généralisée de l’organisation de la société économique
et sociale. Ceci d’autant que les moyens humains, matériels et
financiers restent insuffisants, sans véritable avancée vers une réelle
gratuité de l’école et des activités périscolaires diversifiées et
accessibles pour tous et toutes.
Les propositions qui sont faites reviennent à aggraver les conditions de
travail des personnels du 1er degré (augmentation du nombre de jours
travaillés et amplitude du volume horaire de la semaine).
Les annonces du ministre laissent craindre très clairement une
régression des droits et des conditions de travail des personnels, ce
qui serait inadmissible.
La CGT-Éduc'action revendique :
- Un rythme de travail basé sur 7 semaines de travail, 2 semaines de vacances et la suppression des zones, y compris pour les petites vacances.
- La mise en place d'un dispositif national unique avec un horaire élève hebdomadaire de 26 heures.
- Une déconnexion du temps de l'enseignant-e de celui de l'enfant (4
enseignant-e-s pour 3 classes et une réduction du temps d'enseignement à
18h).
- Une rééquilibrage des programmes de l'école élémentaire.
Aucune réforme des rythmes scolaires et éducatifs ne peut se faire sans tenir compte des personnels et sans une réelle revalorisation des métiers de l’enseignement.
Montreuil, le 12 octobre 2012
Attention :
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