Le projet de loi de finances rectificative présenté en conseil des ministres le 11 juin dernier en rajoute au plan de réduction des dépenses de 50 milliards avec de nouvelles coupes dans les budgets publics. Mais qui en fera les frais ?

L'austérité menant à l'austérité, la cour des Comptes présidé par le socialiste Migaud dicte la potion : il faut encore réduire les effectifs de l'Etat, des collectivités et des hôpitaux. Le gel du point d'indice ne suffit plus, il faut s'attaquer aux primes, à la GIPA, au minimum de rémunérations pour ne pas dire au Smic.

Les inquiétudes et le mécontentement sont grands et obligent la ministre en charge de la Fonction publique à monter au créneau et à prendre ses distances au regard du rapport de la Cour de Comptes mais sans aucune réponse sur le fond aux questions portant sur le devenir des emplois, des services et encore moins sur les rémunérations.

Il est temps de dire stop à ces politiques et à la destruction des services publics. Les luttes se développent dans de nombreux secteurs, celle des cheminots a exprimé le refus de voir privatiser le service public ferroviaire et casser les statuts, celle des intermittents contre une réforme destructrice pour le monde de la culture. Dans la fonction publique de l'Etat, le mécontentement gronde dans les services , ainsi les personnels de l'université et de la recherche qui sont touchés comme les autres par les politiques d'austérité et les réductions d'emploi, ainsi les inspecteurs du permis de conduire qui seront en grève le 25 juin contre le projet de privatisation d'une partie de leurs missions...

La semaine d'action du 23 au 27 juin est un temps fort pour se mobiliser dans les services. Emparons-nous et participons nombreux aux manifestations départementales lors de la journée interprofessionnelles du 26 juin pour nos revendications sur les salaires, l'emploi, les conditions de travail et les services publics !